Quelques petites heures de pêche ce matin à l'étang de Pécrot, côté chemin de fer, à la recherche (comme d'hab...) de la tanche...
Vent Sud-Sud-Est à 2 beauforts, avec quelques pointes à 3/4 beauforts.
Température au lever du jour à 4°, pour passer à 20° sur le coup de midi.
Une canne en quiver-tip (plomb arlesey de 5 g.)
Amorce sur cette ligne: 1 kg 4x4 Décathlon, renforcée d'une boite de maîs et de son jus, de quelques tranches de pain d'épices et de terreaux coupés.
Eschage au ver de terreau.
Une autre canne à l'anglaise, flotteur 2 g. préblombé, recommandé + 2 BB (en réalité, sur ces flotteurs transparents Drenann, diviser par 2. Donc, 2 N°1) , et un n°8 comme plomb de touche à 25 cm de l'hameçon.
Sur cette canne, uniquement agrainage au maïs, eschage maïs.
Distance de pêche dans les 2 cas: entre 15 et 20 mètres, profondeur très faible: environ 1,20 m.
Corps de ligne en fil "special anglaise" 16/100°, bas de ligne en 14/100°, hameçon de 16.
Après une bonne heure sans touche, changement de stratégie:
- Sur la canne au quiver, eschage maïs, agrainage itou...
- Sur la canne à l'anglaise, jet de quelques boules d'asticots collés au "SensaStick" (colle pour asticots, pour pouvoir lancer loin des boules d'asticots vivants.) Et dès que les poissons sont sur le coup, frondage d'une vingtaine d'asticots toutes les 3 minutes.
Soudain, la canne au quiver est arrachée de ses supports, et je la rattrape juste à temps. Prise de contact douce, et puis ferrage appuyé. C'est lourd.
Aucune difficulté cependant pour l'amener à l'épuisette. Pas de rush, aucun coup de tête, aucun saut auxquels je me suis habitué grâce aux quelques truites que j'ai eu le plaisir de capturer. Juste ce "poids" en bout de ligne.
La voilà dans l'épuisette, dont elle déborde largement. C'est une dame, et elle est jolie. On pourrait presque dire quelle a atteint la bonne quarantaine...
Oh hisse, cap sur la terre ferme, et je peux enfin contempler ma prise: c'est donc ça, une brème...
(ben oui, comme je ne pêche presque jamais au blanc, c'est ma première ! ;-)
Puisque le diamètre de l'épuisette est de 40 cm, et quelle dépasse de chaque côté largement, je l'estime à "+ 50". Au niveau poids, il devait y avoir 3 bons kilos...
Heureusement, elle est piquée au bord des lèvres. Quelques petits mouvements d'oxygénation dans la bordure, et la voilà repartie.
Rien à signaler pour le reste de la matinée, à part un gardon de la taille d'une truite portion, et toujours au maïs, et toujours sur la canne au quiver...
Sur la canne au waggler, par contre, de très nombreux mouvements de flotteurs, mais "inferrables". Asticots sucés à tous les coups, enfoncements brefs du flotteur, remontées...
L'inertie du fil noyé et la distance ne favorisent évidemment pas le ferrage à la touche sur un gardon de 50 g, comme la longue canne pourrait me le permettre. Mais bon, je ne suis pas là pour faire des vifs, ou alors des vifs pour silure...
Midi sonne au clocher de l'église voisine, il est l'heure de rentrer au bercail....
En résumé, une séance qui me conforte encore un peu plus sur la supériorité de l'agrainage par rapport à l'amorce "farineuse".
A vérifier dans le futur...